TraductionLe Pouligou engage sa révolution énergétique !
Voilà quelques années, que la Ville a entamé un vaste programme pour réduire sa consommation d’énergie : remplacement de ses éclairages publics, changement des ouvertures et des systèmes de chauffage, travaux d’isolation. Prochaine étape, et pas des moindres : le groupe scolaire du Pouligou.
Il faut dire que l’ensemble est un mastodonte thermique : école, centre de loisirs, et cuisine centrale, c’est le plus gros consommateur d’énergie de la Ville avec 600 mégawatt/heure par an. Et donc le terrain idéal pour expérimenter un virage écologique.
Pour limiter les nuisances, les travaux se concentreront pendant cet été. Le Centre de Loisirs a pris ses quartiers provisoires à l’école Gambetta, tandis qu’un prestataire assure la confection des repas, toujours dans le respect des critères bio et labellisés. Car, en parallèle, on profite de l’opération pour une réfection d’une partie des locaux de la Cuisine Centrale.
Sur le plan technique, le projet est ambitieux : géothermie à faible profondeur pour le chauffage, géocooling pour rafraîchir les locaux, et des ombrières photovoltaïques du côté de la Cuisine Centrale pour couvrir 65 % des besoins en électricité du site. On en profite également pour améliorer les systèmes de ventilation et les chauffages. Quant à l’isolation des bâtiments, le diagnostic, réalisé en amont, a révélé que dans l’ensemble, elle était bonne et pouvait être conservée en l’état.
Un engagement collectif vers une réduction de près de 50 % de la consommation
Pour s’assurer du respect des objectifs d’économie d’énergies, la Ville a fait le choix d’un marché global de performance, une démarche originale qui permet de s’appuyer sur un groupement d’entreprises, au sein duquel installateur et gestionnaire sont liés par des engagements de performance, et afin d’assurer le suivi de la consommation énergétique. Un contrat assorti de cinq années de maintenance, de bonifications, voire de pénalités, en fonction des résultats. Pour la Ville, il s’agit d’un investissement de 2 million d’€ (réfection du réseau de chaleur y compris). 47% de cette somme sera financée grâce à des aides de l’Etat (DSIL, Fonds verts, ADEME Fonds Chaleur...).
En ligne de mire : une baisse de près de 50% de la consommation énergétique (dont une baisse de 85% des consommations de gaz), soit 60 tonnes de CO2 économisées par an, soit l’équivalent de 60 allers-retours Paris-New York. De quoi donner un sérieux coup de frein à l’empreinte carbone municipale, et ouvrir la voie à d’autres chantiers du même acabit
